Portraits sans titre © 2003 – 2019
Percevoir. Emerger les plages voilées du réel, son entre-deux, ses interstices. Effleurer ses zones d’ombres et d’intensité, images subliminales de la matière en mouvement, en de plus fines ou plus larges échelles de perception.
L’œil, explore les abîmes qu’ouvre le regard. Regard qui ne cesse de transformer les choses et les êtres : Voir l’énergie former et transformer la matière. Bacchanale de photons et de pixels dont nous ressentons les vagues, la forme vivante, l’énergie et ses conséquences infinies. L’image en est une trace, un reflet.
La photographie, permet de saisir une trace de cette mouvance qui nous traverse et nous agite par vagues, pour un regard différent sur le monde. L’image, perception d’une durée autre de l’être et du temps, nous offre une pause qui nous permet de le contempler à l’arrêt.